Sans elle… je ne serais pas qui JE SUIS !

Sans elle… je ne serais pas qui JE SUIS !

J’ai grandi dans une famille typiquement québécoise de la classe moyenne, fortement marquée par un père coloré, sans éducation, rempli d’ambition pour faire sa place dans ce monde. C’était mon héros !

Comme pour la majorité des adolescents, pendant plusieurs années, j’ai confronté les crises existentielles qui ont pris naissance à la fin de mon adolescence et au début de ma vie de jeune adulte.

Durant cette période, plusieurs fois, j’ai remis en question la raison d’être de l’existence et de ma vie en général. Mon père était très religieux. Il croyait en Dieu. J’en étais venue à avoir peur de mes doutes et de mes croyances. C’était l’éducation par la peur, les péchés, la pénitence, l’enfer. Rien pour augmenter ma confiance ou pour croire en mon potentiel.

Comme plusieurs femmes de ma génération, il s’est créé dans mon esprit une sorte de discours malsain : « sois gentille, belle et tais-toi » ! Et croyez-moi, j’étais douée pour appliquer à la lettre ce discours.

C’est après avoir enduré l’abus et l’intimidation à l’école, subi les agressions physiques et verbales que j’ai crié au Dieu de mon père: « ça va faire là…, si tu existes vraiment, aide-moi ou fais quelque chose de bon et fort avec moi… » ! Durant plusieurs années, j’ai rompu avec lui en semant une autre parole : la mienne.

Je suis partie de la maison à l’âge de 18 ans, avec la bénédiction de mon paternel et le sentiment coupable de laisser tomber ma mère pour aller vivre avec le père de ma fille que j’ai mis au monde à l’âge de 20 ans.

Ma mère était déçue mais surtout très inquiète. L’ainée de ses filles, sur qui, elle comptait pour donner l’exemple dans la famille quittait la maison sans vraiment être préparée aux prochaines grandes étapes de la vie. Elle a vécu un sentiment de culpabilité dans le silence pendant plusieurs années.

Sans le savoir, c’est le COURAGE, la FOI et la PASSION omniprésente dans le quotidien de ma mère qui ont grandement influencés ma ligne de conduite. Je suis convaincue que le divin a délégué cette tâche à Yvette.

sans elle

 

Ma mère était une VRAIE Yvette (rappelez-vous l’histoire politique avec Mme Lise Payette) avec un engagement solide auprès de sa famille et de ses 6 enfants. Elle a été mon premier modèle d’inspiration.

Je me souviens, le jour où Yvette a convaincue Bruno (mon père) qu’elle avait l’intention de commencer un travail pour alléger les fins de mois et se donner les moyens pour se divertir, aller en vacances et acheter des petites douceurs pour la famille. Ce n’était pas évident pour une femme de sa génération avec 6 enfants. Bruno a mis ses conditions. Pour les connaître, je vous invite sur ma vidéo « tranche de vie ».

 

 

 

Inconsciemment, son audace m’a permis de croire que tout est possible. Elle est partie de zéro, avec les peurs que je voyais dans ses yeux, sans expérience en affaires, peu d’éducation et surtout avec un grand déficit de confiance pour parler avec les inconnus (ses clients potentiels).

Yvette a pris les grands moyens. Elle a cessé d’écouter le jugement des autres, elle a pardonné à ceux qui ont tenté de barrer son chemin et elle a exploité au maximum son plus grand talent : aider les gens à croire que c’est possible avec la passion de son art et la détermination de réaliser son rêve.

Merci MaMan Yvette !

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