Donnez au suivant pour un monde meilleur !

Chacun peut être grand… parce que chacun peut servir son prochain. On n’a plus besoin d’un diplôme universitaire pour être au service des autres. Tout ce dont on a besoin, c’est d’un cœur plein de grâce, d’une âme engendrée par l’amour.

Martin Luther King Jr.

En ce dimanche de la fête des mères, j’ai choisi de vous transmettre un extrait du livre: « Un temps d’arrêt pour les leaders » écrit par Donald Luce et Brian McDermott et pour vous inviter à lire une petite histoire vraie sur la gratitude.

Un leader éclairé met sa vie au service de choses extérieures à lui-même. Vous êtes au service de votre entreprise parce que vous voulez lui assurer une croissance continue. Vous êtes au service des gens que vous dirigez parce que vous voulez qu’ils développent leurs talents, s’épanouissent, puis servent les autres en retour. Vous êtes au service de votre famille parce que vous voulez qu’elle mène une existence confortable et enrichissante.

Le monde a besoin de leaders tels que vous, qui useront de leurs compétences et de leur influence pour aider les communautés à composer avec les nombreux enjeux sociaux auxquels ils font face. En vous mettant au service du public, vous pourrez vraiment changer les choses. À tout le moins insufflerez-vous un peu d’espoir dans la vie de gens qui vous sont inconnus, mais qui ont besoin que quelqu’un leur donne leur chance.

Ma réflexion personnelle et une vraie petite histoire:

Les circonstances et le hasard ont attirés mon attention pour participer bénévolement à trois causes annuelles qui me permet de rendre grâce à la vie et à donner au suivant. Dans mon quotidien, je suis consciente que chaque geste posé à l’égard des autres peut faire la différence durant le cours d’une journée ordinaire. Ces gestes ou de simples mots peuvent convertir cette journée en des moments extraordinaires. Permettez-moi une anecdote que j’ai vécue récemment:

C’est Albert (nom fictif) qui se présente dans le cadre de porte de la salle de conférence où je suis installée pour y préparer une session de formation de groupe. Il me demande par courtoisie: « comment ça va » ? D’un réflexe automatisé, je lui réponds que ça va bien pour enchaîner à lui poser la même question. Sa réponse est directe et franche: « ça va très mal ». Oupsss!  Je ressens un appel S.O.S. franc et direct.

Suite à un échange de quelques minutes, je me rends bien compte que l’épreuve d’Albert est destructive dans son quotidien. Je lui ai demandé « qu’est-ce qu’il aurait besoin pour se sentir d’attaque face à l’adversité » ?  Il me raconte que même s’il entreprend plusieurs efforts pour s’en sortir, il n’y a pas de résultats concrets et que cela devient décourageant jour après jour.

Instinctivement et avec bonté, j’arrête mon travail en cours, et je l’invite à prendre place pour en discuter quelques minutes en le rassurant qu’il ne me dérange pas du tout. Au contraire, l’épreuve d’Albert me permet de devenir une meilleure personne et me donne l’opportunité de pratiquer les solutions en référence avec mes programmes de coaching.

Quelques dizaines de minutes plus tard et certaines recommandations, j’encourage Albert à mettre en action le plus rapidement possible, une nouvelle approche adaptée pour solliciter de nouveaux clients. Il a quitté la salle en mentionnant qu’il ressentait une nouvelle motivation et qu’il avait bien hâte d’exécuter mes suggestions. Je me suis demandée: « est-ce qu’il va vraiment passer à l’action » ?

Pour nourrir sa motivation du moment, j’ai pris soin de lui transmettre un petit message dans son courriel:

Devant l’épreuve, il y a toujours un grand message qui t’invite à prendre le virage qui s’annonce…!
Habituellement, ce virage est pour te propulser davantage. Continue d’aimer ce que tu fais et surtout d’y croire !

Louise

Devinez quoi ? Albert est revenue me voir vers la fin de la journée pour me demander comment faire pour me remercier. Il a mis en application son approche avec conviction et il a obtenu son rendez-vous pour une évaluation d’une propriété presque par magie !

Avec joie et gratitude, j’ai mentionné à Albert qu’il avait contribué à ma raison d’être en passant à l’action et que son résultat représente la reconnaissance plus grande que nature !